Quand les fonds d’investissement soi-disant “super verts” ne tiennent pas leurs promesses
Adopter des réflexes écologiques jusqu’au bout de son portefeuille est-il possible ? À en croire une vaste enquête européenne, la réponse tend plutôt vers… le non. Car des centaines de fonds d’investissement se disant “super verts” financent en réalité l’industrie des énergies fossiles ou encore de l’aviation. Une tromperie enfin mise en lumière.
Les fonds d’investissement qui s’affichent comme “super verts”, c’est-à-dire qui investissent dans des actifs “durables” sont-ils fiables ? Pas tous, à en croire une vaste enquête européenne menée à l’initiative de deux sites néerlandais (Follow The Money et Investico), en collaboration avec d’autres médias dont Le Monde.
388 fonds concernés
Les actifs de 838 fonds d’investissement se déclarant “super verts” ont été étudiés par les différents médias partenaires de l’enquête. Résultats ? 388 d’entre eux n’investissent pas que dans des actifs durables, comme le stipulent pourtant leurs engagements et le règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation, peut-on lire dans Le Monde.
Le quotidien français publie ainsi sur son site, et en accès libre, la liste des 388 fonds concernés et leurs investissements “gris”, c’est-à-dire ceux qui concernent l’aviation, le charbon ou encore les énergies fossiles. Parmi eux, on retrouve des fonds de Allianz, Axa, BNP PARIBAS ou encore LCL.
TEXTO PROPIETAT: https://positivr.fr/fonds-investissement-super-verts-enquete/